Dans le noir derrière le car, il est vite trop tard !

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Chaque jour, 48 000 écoliers, collégiens et lycéens sont transportés dans le Morbihan, dont 32 000 par le Département. En ces périodes où les trajets se s’effectuent le plus souvent la nuit, luttons contre les accidents à la descente du car !

La sécurité est une priorité pour le Département du Morbihan qui assure quotidiennement le ramassage de milliers d’élèves. Si les risques d’accident sont élevés compte tenu de l’importance du service  (ce trafic scolaire représente 10 millions de voyageurs à l’année, soit l’équivalent du trafic TGV ou TER en Bretagne), heureusement les accidents demeurent très rares et surtout sans commune mesure avec les autres modes de transport (voitures, vélos, piétons…).

Des transports scolaires extrêmement sûrs

Les accidents sont donc peu fréquents et compte tenu de cette rareté, seules les statistiques nationales sont exploitables. Pour 4 millions d’élèves transportés tous les jours, entre 4 et 10 décès sont à déplorer au niveau national selon les années. Contrairement aux idées reçues, l’accident grave ne survient pas pendant le trajet, mais essentiellement aux arrêts et plus particulièrement à la descente en cas de traversée de route.

 » L’accident type  » c’est un élève qui le soir, pour rejoindre son domicile ou ses parents stationnés sur la chaussée d’en face, traverse juste à l’arrière du car à l’arrêt et se fait percuter par un véhicule croisant trop vite le car.

Agir contre  » l’accident type  » : la responsabilité de tous

Depuis de nombreuses années, la lutte contre ce risque d’accident est la priorité du Conseil Départemental qui, avec ses partenaires, multiplie les actions de prévention  dans les collèges, mais aussi en direction des familles, responsables locaux, transporteurs et automobilistes.

Parce que chaque accident est un accident de trop, à travers cette nouvelle campagne d’affichage, le Département en appelle à la responsabilité de tous. Elèves, parents, automobilistes : et vous, à votre niveau, que pouvez-vous faire pour l’éviter ?